Texte de la REPONSE :
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Après la libération de quinze otages de la guérilla, dont Mme Betancourt, le 2 juillet 2008, la France a renouvelé sa disponibilité à accompagner la Colombie dans la recherche d'une solution conduisant les FARC à libérer ceux qu'elles détiennent encore. À la demande des autorités colombiennes, quatre ex-otages ont été accueillis en France à l'été 2009 et un guérillero démobilisé, « Isaza », l'a été en décembre 2008. Plus largement, la France contribue à la promotion des droits de l'homme et à la recherche de la paix en Colombie. Au second semestre 2009, notre pays a, ainsi, assuré la présidence du G24, rassemblant plusieurs pays et organisations internationales, afin de faciliter le dialogue et la concertation entre le gouvernement colombien et la société civile. Dans ce cadre, a été organisé un séminaire international, consacré au « renforcement de la justice en faveur des victimes », auquel a participé l'ambassadeur chargé des droits de l'homme. La France, qui a été à l'initiative des travaux du Conseil de sécurité des Nations unies sur les enfants dans les conflits armés, a organisé une réunion sur ce thème, relative aux enfants colombiens. Elle a, également, soutenu un événement lié à la situation des populations indigènes. Par ailleurs, un financement de 200 000 EUR a été accordé en faveur des programmes du HCR en Colombie. La sénatrice colombienne, Piedad Cordoba, qui déploie des efforts considérables pour parvenir à la libération des otages encore aux mains des FARC et plaide pour un accord humanitaire et une solution négociée au conflit interne, a été reçue au ministère des affaires étrangères et européennes, le 16 avril. Nous lui avons réaffirmé notre disponibilité à contribuer à un dialogue si nous étions sollicités par le gouvernement colombien et la guérilla. Il semble, toutefois, difficile d'imaginer une quelconque initiative avant l'entrée en fonction du nouveau chef de l'État colombien, le 7 août 2010.
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