FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 77664  de  M.   Chassaigne André ( Gauche démocrate et républicaine - Puy-de-Dôme ) QE
Question retirée  le : 19/06/2012  ( Fin de mandat )
Ministère interrogé :  Santé et sports
Ministère attributaire :  Travail, emploi, formation professionnelle et dialogue social
Question publiée au JO le :  04/05/2010  page :  4901
Date de changement d'attribution :  17/05/2012
Rubrique :  associations
Tête d'analyse :  associations de lutte contre le sida
Analyse :  revendications
Texte de la QUESTION : M. André Chassaigne attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur la baisse des subventions régionales aux associations de lutte contre le sida. Fin 2009, les services du ministère de la santé ont affirmé aux associations de lutte contre le sida, comme Aides, que les crédits alloués à cette cause ne seraient pas réduits lors de la mise en place des agences régionales de santé. La nécessité pour l'État de maintenir l'effort de lutte contre cette maladie a été soulignée par le rapport de la Cour des comptes qui estime qu'il faut renforcer la prévention et le dépistage du VIH. En effet, il précise qu'encore trop de personnes ignorent leur séropositivité : le coût sanitaire, psychologique et financier du traitement est bien supérieur à celui de la prévention. Le rapport indique aussi que le ministère de la santé méconnaîtrait les actions locales de prévention et d'accompagnement, financées par les groupements régionaux de santé publique, aujourd'hui remplacés par les ARS. Or les délégations départementales de Aides ont constaté une baisse plus ou moins importante des crédits accordés en 2010, allant de - 3 % à - 52 % par rapport à 2009. En ce qui concerne l'Auvergne, c'est une baisse totale de 39 % sur trois départements, soit 83 000 € de crédits en moins. Au niveau national, l'association Aides subirait une perte de 700 000 € par rapport à 2009, ce qui affecterait significativement certaines actions prioritaires menées auprès des migrants et de la population homosexuelle. Dans ce domaine de santé publique, il importerait que l'État assume ses responsabilités et respecte ses engagements en garantissant la poursuite des actions durables de prévention engagées par les associations. C'est pourquoi il lui demande des explications sur cette situation et des mesures concrètes visant à maintenir le niveau des subventions versées localement par les ARS aux programmes de lutte contre le sida portés par les associations.
Texte de la REPONSE :
GDR 13 FM Auvergne N