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Texte de la REPONSE :
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La ministre a transmis le 1er avril 2010 un courrier au président de l'académie des sciences, lui demandant d'organiser rapidement un débat scientifique sur le climat et de prendre position au nom de la communauté scientifique nationale. En réponse à cette demande ministérielle, l'académie des sciences a décidé d'agir rapidement. L'un des enjeux est de rétablir le statut de la science, de bien tracer la ligne entre la science et le monde médiatique. Elle sait qu'elle sera observée notamment par les académies étrangères et qu'elle ne peut se permettre de décevoir par des conclusions faibles, douteuses et ambiguës. De son côté, Alain Fuchs, le nouveau président du CNRS, vient de lancer une réflexion éthique et méthodologique pour combler le « fossé » entre la science et le grand public. Il confie à son comité d'éthique, le Comets, et au CoNRS (Comité national de la recherche scientifique) une réflexion sur la recherche climatique. Dans un courrier adressé lundi 17 mai 2010 au C3N (coordination des responsables des instances du CoNRS), il explique comment prendre cette initiative à la suite de la lettre adressée à leurs tutelles en avril dernier par plus de six cents chercheurs en science du climat. S'inscrivant « à côté du débat que l'académie des sciences est chargée d'organiser », la démarche du président du CNRS vise à « produire des analyses de qualité sur un sujet d'une très grande importance, sur lequel le fossé entre la réalité de la science qui se construit et la perception qu'en a le grand public menace de se creuser ». Le Comité national de la recherche scientifique se voit confier la tâche de « mener une réflexion analytique sur la façon dont se construisent les modèles du climat, sur les processus de validation de ces modèles, sur les méthodes permettant de recueillir des données, sur leur utilisation et leur fiabilité, sur la construction d'indicateurs d'impact du changement climatique et sur les incertitudes inhérentes à ces modèles ».
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