Texte de la QUESTION :
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Mme Marylise Lebranchu attire l'attention de M. le ministre du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État sur la situation des agents de la fonction publique territoriale, qui ne pourront prétendre à une retraite versée par la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL), dans la mesure où ils ne totaliseront pas les quinze années de services requis, alors qu'ils ont l'obligation de cotiser à cet organisme. En effet, au moment de la cessation de leur activité, les droits à retraite de ces agents sont transférés, et leur pension est servie dans les conditions du régime général, par la sécurité sociale et l'Institut de retraite complémentaire des agents non titulaires de l'État et des collectivités publiques (IRCANTEC). Par voie de conséquence, ces agents devront faire l'objet d'un rétablissement de droits au régime général et à l'IRCANTEC dès leur admission à la retraite. Ce rétablissement de droit induit un coût financier important à leur charge puisque les taux cumulés de cotisations à ces deux organismes sont supérieurs à celui de la CNRACL. Certains agents n'ayant pas les moyens financiers de régler cette somme ne percevront qu'une retraite minorée. En conséquence, elle lui demande comment il est possible de remédier à cette situation très pénalisante pour ces agents, souvent de catégorie C.
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