Texte de la REPONSE :
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L'État ne se désengage nullement de sa mission d'hébergement des demandeurs d'asile qui doivent être accueillis dans des conditions satisfaisantes pendant toute la durée de leur procédure d'asile. À cet égard, les capacités pérennes d'hébergement dédiées aux demandeurs d'asile, ont à nouveau été augmentées de 1 000 places en 2010 et représentent à ce jour 21 410 places dans les centres d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA). L'objectif est d'héberger le plus grand nombre possible de demandeurs d'asile en CADA, où les prestations proposées sont adaptées à la situation spécifique de ces publics. De manière générale, les services déconcentrés sont invités à solliciter de façon systématique les mécanismes de solidarité régionale et nationale pour trouver des solutions d'hébergement dans d'autres départements, voire dans d'autres régions du territoire. Cependant, il est constaté que les crédits inscrits au programme 303 « Immigration et asile » pour le financement de l'hébergement d'urgence des demandeurs d'asile ont été sous-évalués depuis 2008, par rapport à l'exécution budgétaire de la fin de l'année, ce qui impose une rationalisation de leur gestion en début d'année. Pour faire face aux difficultés rencontrées sur l'ensemble du territoire du fait de l'insuffisance des crédits d'hébergement d'urgence, mais également de l'augmentation du flux de la demande d'asile (+ 12,6 % au 30 juin 2010, par rapport à la même période en 2009, pour les premières demandes), le ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire a obtenu du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État la levée de la mise en réserve de précaution.
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