Texte de la QUESTION :
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Mme Marie-Jo Zimmermann attire l'attention de Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur le fait que, depuis 1988, le financement des partis politiques a été progressivement encadré. Il en résulte une transparence très utile. Toutefois, dans certains cas, le formalisme peut sembler excessif car il est surtout conçu en fonction des grands partis nationaux. Ainsi par exemple, l'obligation d'avoir deux commissaires aux comptes appartenant à des cabinets différents est logique pour les grands partis ayant de nombreuses filiales et de nombreuses fédérations territoriales. Par contre, une telle exigence est totalement incongrue pour les petits partis d'intérêt local. Dans le cas de ceux-ci, il peut même arriver que les honoraires des commissaires aux comptes représentent une fraction non négligeable du bilan annuel d'activité. La commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) est d'ailleurs très consciente de cette réalité puisqu'elle a elle-même proposé de supprimer l'obligation d'avoir deux commissaires aux comptes dans le cas des petits partis politiques. Elle souhaiterait donc qu'elle lui indique si elle a l'intention de donner une suite favorable à cette suggestion de la CNCCFP.
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