Texte de la REPONSE :
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La France ne reconnaît pas l'indépendance du Haut-Karabagh, région séparatiste de l'Azerbaïdjan. Les « élections » tenues dans cette région n'ont donc aucune validité aux yeux des autorités françaises. Ceci s'applique aussi à tous les États membres de l'Union européenne. Le ministère des affaires étrangères et européennes a d'ailleurs fait une déclaration dans ce sens le 24 mai 2010 : « De soi-disant "élections législatives" ont été organisées au Haut-Karabagh le 23 mai. À cette occasion, la France rappelle qu'à l'instar de l'Union européenne comme de l'ensemble de la communauté internationale, y compris l'Arménie, elle ne reconnaît pas l'indépendance du Haut-Karabagh. La France réitère son attachement à l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan. » Les conditions d'un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabagh, acceptable par toutes les parties impliquées, font actuellement l'objet de négociations, dans le cadre du groupe de Minsk de l'OSCE, avec la médiation des trois pays coprésidents : la France, les États-Unis d'Amérique et la Russie. À cet égard, le « scrutin » du 23 mai ne saurait en aucun cas engager l'avenir du processus de règlement en cours, ni préjuger du futur statut du Haut-Karabagh dans le cadre global de ce règlement. La France, avec ses partenaires américain et russe également coprésidents du groupe de Minsk, continuera à soutenir les dirigeants de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan pour les aider à aboutir à une solution politique équilibrée et négociée au conflit du Haut-Karabagh, comme le Président de la République l'a souligné lors de sa visite en Arménie et en Azerbaïdjan les 6 et 7 octobre 2011.
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