Texte de la REPONSE :
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L'oléiculture française occupe une place modeste au sein de la production européenne et mondiale. Pour des raisons climatiques, l'aire naturelle de production de l'olivier est limitée au sud-est de la France. Afin de favoriser le développement de l'oléiculture française, les pouvoirs publics ont soutenu un programme de plantation de 3 500 hectares entre 1998 et 2005, qui devrait permettre d'atteindre un potentiel de production d'huile d'olive de près de 7 000 tonnes. Toutefois, en raison de facteurs climatiques et épidémiologiques, la production reste encore très en deçà, atteignant respectivement 4 400 tonnes et 3 348 tonnes sur les deux dernières campagnes. Les produits issus de l'oléiculture française occupent un marché de niche, essentiellement local, caractérisé par des produits haut de gamme. La production oléicole française doit donc rester proportionnée aux possibilités de mise en marché et son développement doit s'accompagner de mesures de promotion. À ce titre, la valorisation de l'origine des produits est permise, via les dispositifs nationaux et européens de reconnaissance des appellations d'origine contrôlée et protégée, qui couvrent aujourd'hui la quasi-totalité de l'aire de production de l'huile d'olive. Par ailleurs, les pouvoirs publics soutiennent des programmes de promotion européens déposés par les interprofessions, visant à favoriser l'émergence de marchés sur le territoire français et à l'international. Notamment, des programmes ciblés sur l'utilisation de l'huile d'olive dans la restauration française et sur l'accès de produits gourmets méditerranéens aux États-Unis sont à l'étude.
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