Texte de la REPONSE :
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Le rapport intitulé « vieillir partout en sécurité, l'affaire de tous », établi par le député de l'Oise M. Édouard Courtial, a notamment souligné que les personnes de soixante-quinze ans et plus encourent un risque d'accident routier mortel nettement plus élevé que les autres catégories de la population française, tranchant nettement avec le niveau de risque de la classe d'âge immédiatement inférieure. Cette surmortalité, indéniable, résulte de la combinaison d'une fragilité spécifique en tant que victime éventuellement non responsable, impliquée dans un accident de la route (par exemple comme passager d'un véhicule), associée à une moindre capacité à conduire un véhicule ou à se comporter dans la circulation (comme piéton), du fait notamment de délais de réaction éventuellement dégradés. L'auteur recommandait d'accorder désormais un traitement spécifique, dans la statistique d'accidentalité, à cette tranche d'âge des plus de soixante-quinze ans, afin de mieux cerner ce phénomène. Le « bilan annuel de la sécurité routière » de l'année 2009, pour la première fois, distingue systématiquement cette tranche d'âge dans ses données brutes et ses analyses.
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