FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 84919  de  M.   Lecoq Jean-Paul ( Gauche démocrate et républicaine - Seine-Maritime ) QE
Question retirée  le : 19/06/2012  ( Fin de mandat )
Ministère interrogé :  Économie, industrie et emploi
Ministère attributaire :  Économie, finances et commerce extérieur
Question publiée au JO le :  27/07/2010  page :  8235
Date de changement d'attribution :  17/05/2012
Rubrique :  automobiles et cycles
Tête d'analyse :  équipements
Analyse :  Cooper Standard. emploi et activités. Seine-Maritime
Texte de la QUESTION : M. Jean-Paul Lecoq attire l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur la menace de fermeture qui pèse sur l'entreprise Cooper Standard située à Bolbec qui emploie 317 salariés, après plusieurs vagues de diminution des effectifs. Cette entreprise vient de connaître des modifications de son actionnariat et des éléments laissent penser qu'elle pourrait faire l'objet d'une fusion avec un autre équipementier automobile avec des conséquences dramatiques en matière d'emplois. L'entreprise aurait fait appel au Fonds de modernisation des équipementiers automobiles en ce sens. Les investissements du FMEA, réalisés en partie avec de l'argent public provenant du fonds stratégique d'investissements, ne sauraient décemment contribuer à des réductions d'emplois et à des destructions de sites industriels en Haute-Normandie, région qui dispose d'un outil industriel performant et de savoir-faire reconnus dans le secteur de l'automobile. Un potentiel qui ne doit pas être davantage mis à mal, tant pour des raisons économiques que pour les ravages sociaux que de nouvelles suppressions d'emplois entraîneraient. La pérennité et le développement de la filière automobile en Normandie commandent en effet que le tissu des équipementiers et fournisseurs soit maintenu. Par ailleurs, l'annulation du comité central d'entreprise Cooper Standard qui devait se tenir le 9 juillet dernier n'a pas vraiment rassuré les salariés sur leur avenir au sein de l'entreprise. Il semblerait qu'aucun licenciement pour motif économique n'aurait lieu en 2010 mais le doute subsiste au delà de ces 6 mois de répit. Face à ce flou, il lui demande s'il compte prendre des mesures gouvernementales pour maintenir le site industriel.
Texte de la REPONSE :
GDR 13 FM Haute-Normandie N