Texte de la REPONSE :
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Le développement de la mobilité étudiante en Europe constitue un objectif majeur pour la construction d'un réel espace européen de l'enseignement supérieur qui soit attractif vis-à-vis du reste du monde. Malgré la forte participation, en progression constante depuis 1987, des établissements d'enseignement supérieur français au titre des échanges Erasmus, la mobilité des étudiants, qui se révèle décisive pour développer la connaissance des langues et des cultures, faire connaître aux étudiants d'autres méthodes de travail, facilite leur insertion professionnelle au titre d'un premier emploi, et forge un réel sentiment d'appartenance européenne, doit être intensifiée. Cette volonté a conduit la France à plaider fortement pour un développement ambitieux d'Erasmus dans le cadre du programme communautaire intégré pour l'éducation et la formation tout au long de la vie (EFTLV), adopté pour la période 2007-2013. C'est dans ce contexte que l'Union européenne a retenu l'objectif des 3 millions d'étudiants Erasmus d'ici à 2012 et le principe que 40 % des crédits communautaires au titre du programme EFTLV lui soient consacrés. Soucieuse de renforcer la démocratisation de la mobilité pour favoriser les séjours universitaires à l'étranger, au profit du plus grand nombre d'étudiants, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche a impulsé, au plan national, un chantier de la vie étudiante qui se traduira, dès 2008, par le doublement du nombre d'étudiants bénéficiaires des bourses de mobilité. Par ailleurs, dans le cadre de la prochaine présidence française de l'Union européenne, une conférence sera consacrée à la problématique de la mobilité.
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