Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Tête d'analyse : |
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
Les autorités françaises se sont attachées à traiter au mieux les procédures d’adoption pour lesquelles un enfant avait été attribué à une famille française avant le séisme survenu le 12 janvier 2010 en Haïti, dans le plus grand souci de l’intérêt de l’enfant. Elles se sont efforcées, en liaison avec les autorités haïtiennes, de sécuriser au maximum le processus d’adoption dans l’intérêt supérieur de l’enfant, afin d’éviter les dérives justement dénoncées dans le rapport établi par le Docteur Rosset. Le ministère des Affaires étrangères et européennes a fait tout son possible afin de permettre l’accueil en France, par leurs parents adoptifs, des enfants haïtiens pour lesquels un jugement d’adoption avait été rendu, et ce dans les meilleures conditions pour les enfants comme pour les familles. A ce jour, la situation de plus de 1.000 enfants haïtiens dont la procédure a atteint le stade du jugement a pu être réglée. Ils sont désormais en France, scolarisés en fonction de leur âge, et bénéficient d’une couverture sociale. En revanche, le statut juridique de ces enfants constitue pour de nombreuses familles une difficulté, la législation haïtienne ne connaissant que l’adoption simple, tandis que certaines familles tentent de faire reconnaitre en France des actes notariés de consentement à l’adoption plénière. Les autorités françaises recherchent actuellement, dans le cadre d’un dialogue avec les autorités haïtiennes, une solution à cette difficulté. La reprise des adoptions qui vient d’être décidée, et qui revêt dans un premier temps un caractère probatoire, permettra d’éprouver la fiabilité des différents acteurs de l’adoption en Haïti, à partir d’un nombre limité de dossiers. Le Service de l’Adoption Internationale (SAI), qui dépend de mon département ministériel, entend approfondir sa coopération avec l’Autorité Centrale haïtienne, l’Institut pour le Bien-Être Social et la Recherche (IBESR), dont la nouvelle directrice a été invitée à se rendre en France. S’agissant par ailleurs de la situation des crèches en Haïti, celles-ci, bien qu’étant des institutions privées, font l’objet d’un suivi régulier de la part des services de l’UNICEF et de notre ambassade à Port-au-Prince. |