Texte de la REPONSE :
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En France, le cancer est la première cause de mortalité chez l'homme et la deuxième chez la femme. Sur la période 2003-2007, le taux standardisé de mortalité atteint 162,6 décès pour 100 000 hommes et 79,9 décès pour 100 000 femmes. Entre 2000 et 2005, les taux standardisés de mortalité par cancer ont diminué chez l'homme comme chez la femme, respectivement de - 2,5 % par an et - 1,2 % en moyenne par an. La mortalité par cancer en France présente d'importantes disparités géographiques avec une situation plus favorable dans le sud du pays par rapport au nord. Dans la Marne, les cancers à l'origine du plus grand nombre de décès chez l'homme sont les cancers du poumon, avec un taux standardisé de 49,7 pour 100 000, du côlon-rectum avec 15,6 pour 100 000 et de la prostate avec 13,7 décès pour 100 000. Chez la femme, le cancer du sein est au premier rang avec un taux de 18,1 décès pour 100 000, suivi des cancers du côlon-rectum avec 10,8 décès pour 100 000 et du poumon avec 8,2 décès pour 100 000. Face aux importantes évolutions de mortalité par cancers du poumon, en particulier chez la femme et chez les 35-44 ans, la lutte contre le tabagisme se poursuit. Par ailleurs, les facteurs nutritionnels font l'objet de recommandations adaptées en France ; pour les facteurs qui augmentent le risque, la consommation de boissons alcoolisées, le surpoids et l'obésité, la consommation de viandes rouges et de charcuteries, la consommation de sel et d'aliments salés ainsi que la consommation de compléments alimentaires à base de bêta-carotène. Pour les facteurs qui réduisent le risque de cancers, l'accent est mis sur la pratique d'activité physique et sur la consommation de fruits et légumes. L'axe « observation » du Plan cancer 2009-2013 a pour objectif de mieux connaître et caractériser les inégalités sociales et territoriales d'incidence, de mortalité, et exposition aux risques, mais également d'accès à la prévention, au dépistage et aux soins. Ce plan prévoit ainsi (mesure 8) le recueil et l'analyse des données permettant plus d'objectiver les inégalités (socio-économique, géographique et démographique) pour mieux en comprendre et adapter les politiques.
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