Texte de la REPONSE :
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Les transports exceptionnels participant de façon indéniable à l'activité économique nationale et à son essor, l'État attache beaucoup d'importance à la préservation de leur passage sur certains itinéraires identifiés. Mais la réglementation de la circulation des convois exceptionnels répond également à des enjeux de sécurité routière et à des enjeux de préservation du patrimoine routier. Sur chaque route, l'autorité investie du pouvoir de police de la circulation a ainsi la possibilité de réglementer la circulation des poids lourds, et en particulier de l'interdire si ceci lui semble nécessaire. Mais cette mesure doit toujours être motivée (préservation de la tranquillité publique, protection de l'environnement et du patrimoine routier) et accompagnée de l'établissement d'un itinéraire de substitution. Pour les transports exceptionnels, des cartes nationales ont été établies pour les convois de 1re et 2e catégories. Elles contribuent à la définition d'un réseau d'itinéraires adaptés aux convois exceptionnels et à la préservation de la continuité de ces itinéraires. Par ailleurs, afin d'assurer la continuité des principaux itinéraires, le réseau des routes à grande circulation (RGC) a été mis en place. Une partie des routes constituant ce réseau y a été intégrée dans le but de préserver le passage des transports exceptionnels sur les itinéraires concernés. Sur ces routes, le détenteur du pouvoir de police de la circulation ne peut prendre une mesure restreignant la circulation qu'après avis du préfet.
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