Texte de la REPONSE :
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Prenant en compte les évolutions inéluctables de la démographie médicale, les ministres chargés de l'enseignement supérieur et de la santé ont progressivement doublé le numerus clausus des études médicales depuis 2000. Celui-ci a été relevé à Lille de 281 en 2000 à 550 en 2009. Parallèlement, le nombre de postes offerts aux épreuves classantes nationales à Lille a été porté de 242 en 2004 à 459 en 2010. Par ailleurs, la loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires prévoit une prévision du nombre d'internes à former par spécialité et subdivision territoriale pour une période de cinq ans. Ces quotas seront établis en fonction des besoins de soins, au vu des propositions de l'Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS). Ainsi, il sera possible à l'avenir d'adapter la proposition des postes d'internes au plus près des besoins de prise en charge spécialisée au sein de chaque région.
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