Texte de la REPONSE :
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En vertu des règles du secret professionnel, il n'est pas possible de diffuser des données fiscales qui, même si elles présentent un caractère agrégé, donnent indirectement des indications sur des situations personnelles. Pour cette raison, en matière d'impôt de solidarité sur la fortune, les statistiques du nombre de redevables et du produit de l'impôt sont disponibles par département, ou par commune lorsque la commune compte plus de 20 000 habitants et plus de 50 redevables de l'impôt. Ces statistiques sont disponibles sur le portail fiscal www.impots.gouv.fr (s'agissant des données départementales, voir le tableau n° 28 de l'annuaire statistique 2006 de la direction générale des impôts, à la rubrique documentation - statistiques - publication ; s'agissant des données communales, voir la rubrique documentation - statistiques - impôts des particuliers). Il en ressort que le département de la Moselle comptait 3 013 redevables de l'impôt de solidarité sur la fortune en 2006, et celui des Hauts-de-Seine 35 037. En cohérence avec la règle appliquée en matière d'impôt de solidarité sur la fortune, les statistiques relatives au plafonnement des impôts directs en fonction du revenu ne sont disponibles qu'au niveau régional, qui seul garantit un nombre de restitutions à ce titre supérieur à 50. Quant au niveau départemental, et dans le cas particulier de la Moselle, dès lors que le nombre de restitutions opérées est inférieur à ce seuil, aucune statistique ne peut être diffusée. S'agissant enfin des dispositions de la loi n° 2007-1223 du 21 août 2007 en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat, elles ont réalisé une réforme importante du plafonnement des impôts directs en fonction du revenu, consistant pour l'essentiel en l'abaissement du taux de plafonnement de 60 % à 50 % et en l'inclusion des contributions sociales dans les impôts pris en compte. Les conséquences attendues de ces modifications sont notamment décrites dans les documents annexés au projet de loi de finances pour 2008 : un nombre de bénéficiaires potentiels porté à plus de 230 000, pour une dépense budgétaire à ce titre de 810 MEUR.
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