Texte de la REPONSE :
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Les crédits du ministère de la culture et de la communication consacrés à la création et à la diffusion n'ont pas baissé en 2010 et ont au contraire connu une légère augmentation. En 2010 comme en 2009, ils ont été préservés de toute mesure d'annulation ou de gel budgétaire, ainsi que s'y était engagé le Président de la République. Le budget triennal 2011-2013 prévoit la stabilisation des moyens de fonctionnement consacrés au spectacle vivant et une augmentation non négligeable des moyens consacrés au secteur des arts plastiques. Par ailleurs, l'État accompagnera également la montée en puissance de l'enseignement supérieur dans ces deux secteurs sur le programme « transmission des savoirs et démocratisation de la culture ». Lors de ses voeux au monde de la culture en janvier 2010, le Président de la République a souhaité le maintien de la clause de compétence générale pour ce qui concerne les financements culturels. Depuis, le ministre de la culture et de la communication s'est prononcé à plusieurs reprises en ce sens et a mis en oeuvre les démarches nécessaires auprès du ministre chargé des collectivités territoriales. Enfin, le ministère de la culture et de la communication s'est engagé dans un processus de réforme de ses aides au secteur de la création, dans l'objectif de préserver les marges artistiques dont disposent les institutions qui en assurent la vitalité. Une lettre circulaire a été adressée récemment aux préfets concernant les labels et réseaux financés par l'État en partenariat avec les collectivités territoriales, accompagnée de cahiers des missions et des charges pour chacun d'entre eux. D'autres textes, portant sur les équipes artistiques, le programme des scènes conventionnées, les autres lieux de création, la commande publique, les centres d'art, sont en cours d'élaboration. Des groupes de travail portant sur l'observation du spectacle vivant, les festivals, les conditions de production et de diffusion sont ou vont être mis en place. Dans le contexte budgétaire difficile actuel, le ministre de la culture et de la communication souhaite que l'État et les collectivités unissent leurs efforts pour préserver les moyens de la création, en recherchant ensemble les réformes possibles. C'est aussi le sens des conférences du spectacle vivant en région, instances de concertation avec les collectivités et les professionnels mises en place progressivement sur tout le territoire. Cette politique est partenariale et doit reposer sur un dialogue permanent entre toutes les parties concernées, dans l'intérêt de tous et en premier lieu des citoyens qui en bénéficient, des salariés qui en assurent la vitalité, ainsi que des territoires qui renforcent par ce moyen leur attractivité et leur rayonnement.
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