Texte de la REPONSE :
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La France est particulièrement préoccupée par la situation de Sakineh Mohammadi Ashtiani et met tout en oeuvre, depuis plusieurs mois, pour éviter l'exécution de sa condamnation. Dès l'annonce de celle-ci, la France, ainsi que ses partenaires européens, ont appelé la République islamique d'Iran à surseoir à cette exécution et à respecter les engagements internationaux qu'elle a librement contractés, notamment le pacte international relatif aux droits civils et politiques. Elle appelle régulièrement les autorités iraniennes à réexaminer le cas de Mme Mohammadi Ashtiani et les exhorte à bannir les lapidations. Elle appelle l'Iran, conformément à ses engagements internationaux, à limiter les condamnations à mort aux crimes les plus graves et à s'abstenir de prononcer l'application du châtiment capital pour punir l'adultère. Elle rappelle son opposition à la peine de mort en tous lieux et en toutes circonstances et demande aux autorités iraniennes d'établir un moratoire général sur les exécutions, en vue d'une abolition à terme de la peine capitale. La France est également très préoccupée par la situation de l'avocat de Sakineh Mohammadi qui a été arrêté, comme de nombreux autres défenseurs des droits de l'homme en Iran. La France se tient à leurs côtés. Jusqu'à présent, la pression internationale sur les autorités iraniennes produit des résultats. C'est pourquoi nous ne relâcherons pas nos efforts.
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