Texte de la REPONSE :
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Lors de la visite du Président de la République à la gare de Saint-Denis (93) le 23 juin 2010, un journaliste de France 3 a indiqué avoir été bousculé par deux policiers en civil, puis giflé par l'un deux alors qu'il se dirigeait vers le chef de l'État. À la suite d'une main courante établie en juillet 2010 par le journaliste, puis de deux plaintes déposées en août et septembre 2010 par ce dernier et par le secrétaire général du Syndicat national des journalistes-CGT de France Télévisions pour atteinte à la liberté de la presse et violences volontaires, une enquête a été ouverte à l'IGS. Il a été constaté que le journaliste n'a subi à cette occasion aucune blessure, ni dégradation de matériel. Le 10 septembre 2010, le commissaire divisionnaire, chef du district de Saint-Denis et responsable du dispositif de sécurisation le soir des faits, a été entendu et invité à visionner les images filmées par France Télévisions. Il a déclaré à cette occasion ne pas reconnaître les fonctionnaires de police situés à proximité du journaliste de France 3 et placés ce soir-là sous son autorité. Les investigations techniques diligentées par les enquêteurs de l'IGS ont rendu nécessaires de nouvelles auditions du journaliste de France 3 en septembre et octobre dernier afin de lui présenter les images filmées par France Télévisions et les photographies des policiers en service le soir des faits. Mais ces auditions n'ont pas permis l'identification du fonctionnaire de police. Le 10 novembre 2010, les ultimes vérifications ont conduit l'IGS à clore la procédure et à la transmettre au parquet de Bobigny pour appréciation. Celui-ci a procédé au classement de ce dossier le 28 avril 2011.
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