Texte de la REPONSE :
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Le prix des logements a connu durant de nombreuses années un taux de croissance continu et relativement rapide. De 2000 à 2006, les hausses annuelles ont varié, en prix moyen par année, de 8 % à 16 % dans l'ancien, de 3 % à 11 % pour les appartements neufs, de 4,3 % à 12,7 % pour les maisons neuves, soit respectivement, en moyenne, de 11,3 %, 6,6 % et 8,6 % par an. Les prix ont ensuite connu un renversement de tendance sur la période 2007-2009 : + 5,7 % en 2007, - 3 % en 2008, puis - 4,4 % en 2009 dans l'ancien ; + 6,8 % en 2007, + 2 % en 2008, + 0,7 % en 2009 pour les appartements neufs ; + 1,1 % en 2007, + 1,1 % en 2008 et - 2,9 % en 2009 pour les maisons neuves. Sur les trois premiers trimestres de 2010, les prix sont à la hausse (+ 8,2 % dans l'ancien, + 4,8 % pour les appartements neufs) sauf pour les maisons neuves (- 5,4 %). Pour les prochains mois, la tendance haussière devrait se poursuivre en raison du contexte économique : les placements en liquidité ne sont plus aussi rémunérateurs, le placement obligataire et l'assurance vie moins attirants, la Bourse a fortement chuté et apparaît incertaine ; la pierre constitue une valeur refuge pour les investisseurs. En outre, les taux de crédits immobiliers sont historiquement bas, amortissant en partie l'impact de l'augmentation des prix, et sont fortement incitatifs à ce type d'investissement. Par ailleurs, après avoir été soucieuses de préserver leurs fonds propres mis à mal par la crise financière, les banques sont plus enclines à accorder des prêts. À plus long terme, les évolutions de prix pourraient se modérer, car pesant sur la solvabilité des ménages, et surtout en cas de remontée des taux d'intérêts.
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