Texte de la REPONSE :
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À la connaissance de la chancellerie, aucune requête n'a été déposée, ni devant la juridiction judiciaire, ni d'ailleurs devant la juridiction administrative, mettant en cause la responsabilité de l'État du fait du service public de la justice dans cette affaire. La responsabilité de l'État peut être recherchée à raison de l'organisation du service public de la justice judiciaire. Il est donc difficile, pour le garde des sceaux de se prononcer. En tout état de cause et en vertu du principe constitutionnel de séparation des pouvoirs, il n'appartiendrait pas au garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, d'intervenir dans le déroulement des affaires juridictionnelles en cours et dans le prononcé des décisions qui sont rendues en toute indépendance par les juges, qu'ils soient judiciaires ou administratifs.
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