Texte de la REPONSE :
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En France, en 2010, le nombre de nouveaux cas de cancer colorectal est estimé à 39 000, dont 20 100 hommes et 18 900 femmes. Cette localisation cancéreuse se situe, en termes d'incidence, au troisième rang chez l'homme et au deuxième rang chez la femme. Elle se trouve au deuxième rang des décès par cancer dans les deux sexes. En vingt-cinq ans, la mortalité par cancer colorectal a diminué, de 1,3 % pour les femmes et de 1,1 % pour les hommes. Le dépistage organisé du cancer du colon a été généralisé à l'ensemble des départements fin 2008. Il est proposé tous les deux ans aux femmes et hommes de 50 à 74 ans ayant un risque moyen, c'est-à-dire ne présentant pas de facteurs de risque, soit environ 16 millions de personnes. Le dépistage repose actuellement sur un test de recherche de sang occulte dans les selles, le test Hémoccult , seul test évalué largement en population générale à ce jour. En cas de test positif, une coloscopie de diagnostic est proposée au patient. Le test et sa lecture sont pris en charge à 100 % par l'assurance maladie. Les médecins généralistes de chaque département ont été formés et participent à ce dépistage en informant leurs patients et en donnant le test à ceux qui ne présentent pas de facteurs de risque. La participation au dépistage organisé du cancer colorectal est estimée à 37 % pour 2007-2008. Tous les ans, au mois de mars, une grande campagne de communication pour le grand public « mars bleu » est organisée avec le concours de l'Institut national du cancer (INCa) afin d'informer et d'inciter les publics et les professionnels. Enfin, l'assurance maladie sensibilise les 45 000 médecins traitants via une campagne de visites de ses délégués.
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