Texte de la REPONSE :
|
Dans certaines grandes villes, notamment à Paris et dans les agglomérations de la petite couronne, les logements qualifiés de micrologements sont souvent une alternative intéressante pour répondre au problème du logement des jeunes, et en particulier de celui des étudiants. Face à un certain nombre de situations qui, sauf lorsqu'elles sont justifiées par le caractère exceptionnel du logement, peuvent être considérées comme excessives au regard des prix habituellement pratiqués, le Gouvernement souhaite mettre un terme à certains abus. C'est ainsi que le secrétariat d'État chargé du logement, avant d'étudier la faisabilité d'éventuelles modifications réglementaires, a initié une concertation avec les principales organisations de gestionnaires et de bailleurs privés avec, comme objectif, celui d'aboutir à l'établissement d'une charte de bonne conduite et à une sensibilisation de l'ensemble des professionnels. Il a par ailleurs demandé à la présidente de la Commission nationale de concertation de réfléchir à l'élaboration de paramètres visant à obtenir une meilleure connaissance des prix pratiqués dans le cadre des locations de micrologements.
|