Question N° :
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Ministère interrogé : |
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Question publiée au JO le :
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Réponse publiée au JO le :
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Analyse : |
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Texte de la REPONSE : |
La société AREVA est présente depuis plus de 40 ans au Niger surie site d'Arlit, à 800 km au nord de la capitale Niamey, où 2 000 personnes environ travaillent sur une concession minière exploitée par deux sociétés (SOMAIR et COMINAK), détenues majoritairement par AREVA, avec une participation minoritaire de l'Etat du Niger. Depuis l'ouverture des mines, AREVA n'a jamais cessé ses activités au Niger, même lorsque les cours de l'uranium étaient extrêmement bas à la fin des années 90. Cette orientation a permis de maintenir les infrastructures et les emplois dans une zone qui était géographiquement isolée et donc fragile. L'augmentation des cours de l'uranium dans les années 2000 a été prise en compte, conduisant les autorités nigériennes à revoir avec AREVA les contrats pour l'exploitation des mines : les négociations ont abouti à des hausses significatives (+ 45 % en août 2007 et + 50 % en janvier 2008) avec la possibilité pour l'Etat nigérien de vendre en propre jusqu'à 800 tonnes d'uranium. Le groupe doit faire face depuis plusieurs années à des critiques récurrentes d'ONG sur les risques sanitaires et environnementaux liés à la production minière. Ces risques sont pris en compte par AREVA. En collaboration avec les ONG Sherpa et Médecins du monde, AREVA a déjà engagé des actions au Gabon - où le groupe avait exploité des mines d'uranium - aboutissant à la création d'un observatoire de la santé en 2010. Une action similaire a été mise en oeuvre au Niger avec l'ouverture le 6 décembre 2011 de l'observatoire de la santé de la région d'Agadez (OSRA), suite à la signature d'accords avec Sherpa. L'OSRA fera un suivi sanitaire des anciens travailleurs et des populations riveraines exposées à l'uranium et devra en informer toutes les parties prenantes. Si des maladies imputables à l'activité professionnelle étaient mises en évidence, AREVA prendrait en charge les soins nécessaires. Dans le cadre de ces accords, le site minier d'Imouraren, qui doit être mis en exploitation par AREVA, a également été identifié comme un site pilote pour mener une étude d'impact sanitaire afin de servir de point sanitaire initial. Enfin, AREVA est engagé depuis plusieurs décennies au Niger sur des programmes de santé (construction de deux hôpitaux) et de développement (distribution d'électricité et d'eau, construction d'écoles).
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