FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 94444  de  M.   Tardy Lionel ( Union pour un Mouvement Populaire - Haute-Savoie ) QE
Ministère interrogé :  Éducation nationale, jeunesse et vie associative
Ministère attributaire :  Éducation nationale, jeunesse et vie associative
Question publiée au JO le :  30/11/2010  page :  13127
Réponse publiée au JO le :  07/06/2011  page :  6068
Rubrique :  enseignement maternel et primaire
Tête d'analyse :  personnel de direction
Analyse :  exercice de la profession
Texte de la QUESTION : M. Lionel Tardy attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative sur les difficultés que rencontrent les directeurs d'école du premier degré à assumer leurs fonctions. Contrairement au second degré, les directeurs du premier assument une charge d'enseignement en plus de leur charge administrative. Divers dispositifs ont été mis en place pour leur permettre d'assurer au mieux leurs fonctions de direction, comme par exemple la mise en place des employés de vie scolaire (EVS). Depuis la rentrée 2010, ce dispositif est gelé et semble amené à disparaître dans les années à venir. Ils avaient pourtant fait la preuve de leur utilité et nombre de directeurs d'écoles primaires auront de grosses difficultés à assumer leurs fonctions de direction sans cette aide. Il souhaite donc savoir ce qu'il compte mettre en oeuvre pour que les directeurs d'écoles primaires puissent continuer à assurer leurs fonctions de direction dans de bonnes conditions.
Texte de la REPONSE : Les postes d'emplois de vie scolaire de l'éducation nationale ont fait l'objet, avant la discussion du PLF 2011, de deux campagnes de recrutement : 5 000 postes de médiateurs de réussite scolaire à partir du 1er février 2009 (circulaire du 27 janvier 2009 adressée aux recteurs et aux préfets de département) ; 10 000 emplois de vie scolaire supplémentaires, dont 5 000 répartis pour l'accompagnement des élèves handicapés et 5 000 affectés aux autres fonctions au prorata des effectifs du premier et du second degré de chaque académie. La LFI 2011 prend en compte, d'une part la réduction globale du volume d'emplois aidés annoncée par le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État, porte-parole du Gouvernement, d'autre part l'augmentation de la part « employeur » de 10 % à 20 % au 1er septembre 2010, puis à 30 % au 1er janvier 2011, dans le cofinancement des contrats aidés. Les renouvellements et recrutements des emplois de vie scolaire remplissant d'autres fonctions que celles, prioritaires, liées à l'accompagnement des élèves handicapés, seront effectués dans la limite du contingent restant notifié aux académies. Le Président de la République a annoncé, le 10 février dernier, la création de contrats aidés supplémentaires, notamment pour les jeunes et les chômeurs de longue durée. Dans ce cadre, environ 4000 contrats seront affectés, dans des délais maintenant très rapides, à l'éducation nationale et contribueront ainsi à renforcer ce service que nous devons aux élèves et à leurs familles. Ces mesures budgétaires s'appliquent à l'ensemble des contrats aidés, sans spécification quant à l'aide administrative à la direction d'école. Au sein du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, conformément aux règles de déconcentration, il appartient au recteur d'académie d'assurer la répartition des moyens disponibles selon les priorités définies localement, en concertation avec les inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'éducation nationale et de procéder à la dotation des départements placés sous son autorité en tenant compte des situations spécifiques de chacun d'eux.
UMP 13 REP_PUB Rhône-Alpes O