Texte de la QUESTION :
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M. Bernard Gérard attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des transports sur les perspectives offertes par la reconnaissance du roller en tant que mode de déplacement à part entière. Le développement permanent de la pratique du roller ces dernières années touche l'ensemble des agglomérations françaises et un nombre très élevé de nos concitoyens de tous âges. Il correspond à une évolution des modes de déplacement urbain plus respectueux de l'environnement, sain et socialement peu coûteux. En effet, cette pratique non polluante ne requiert aucun espace de stationnement, est silencieuse, peut facilement se combiner avec les transports en commun et s'avère, lorsqu'elle est effectuée dans des conditions normales de sécurité, un moyen d'entretenir sa santé. Cependant, les pratiquants du roller sont aujourd'hui assimilés juridiquement aux piétons, ce qui ne permet pas le développement de ce mode de déplacement qui répond pourtant, au même titre que le vélo, à une vision contemporaine de la cité. En 2001, un livre blanc intitulé « Le Roller, un mode de déplacement doux », réalisé sous la direction du ministère de la jeunesse et des sports, préconisait l'adoption d'un statut équivalent à celui des cyclistes, leur permettant d'emprunter tantôt la chaussée, tantôt le trottoir au regard de leur vitesse. En 2006, sur l'initiative du ministère des transports et dans la perspective de promouvoir les « modes doux » de déplacement, avait été constitué un groupe de travail visant à l'élaboration d'un « code de la rue » qui permettrait de prendre en compte l'ensemble des modes de déplacement et d'améliorer la sécurité des divers usagers sur la voie publique, notamment par la création d'un statut « hybride » prenant en compte les nouvelles catégories d'usagers tels que les rollers. Il lui demande donc de bien vouloir l'informer des conclusions de ce groupe de travail sur ce sujet, ainsi que des suites que le Gouvernement entend leur réserver.
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