FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 94957  de  M.   Nesme Jean-Marc ( Union pour un Mouvement Populaire - Saône-et-Loire ) QE
Ministère interrogé :  Santé
Ministère attributaire :  Santé
Question publiée au JO le :  07/12/2010  page :  13287
Réponse publiée au JO le :  29/03/2011  page :  3165
Rubrique :  consommation
Tête d'analyse :  protection des consommateurs
Analyse :  traitements amincissants. contrôles
Texte de la QUESTION : M. Jean-Marc Nesme attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de la santé, sur la conclusion du rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire et de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) sur l'évaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d'amaigrissement. L'agence (ANSES), après avoir étudié une quinzaine de régimes les plus couramment utilisés, a conclu que ces régimes peuvent conduire à des inadéquation d'apports en vitamines et minéraux pouvant entraîner des pathologies d'ordre osseux, cardio-vasculaires et provoquer des carences en fer et en vitamines. Sachant que la majorité des personnes s'informent par elles-mêmes, sans avoir recours à un spécialiste, il lui demande ce qu'elle envisage de proposer comme campagne d'information afin de mettre en garde le public sur les dangers réels des régimes en vogue.
Texte de la REPONSE : Le rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), portant sur l'évaluation des risques liés aux pratiques alimentaires d'amaigrissement, a été réalisé dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS 2006-2010) sur saisine de la Direction générale de la santé. Ce rapport indique que la recherche de la perte de poids sans indication médicale formelle comporte des risques. Ainsi, l'ANSES souligne que la prise en charge d'une demande d'amaigrissement nécessite un accompagnement médical. Dans le cadre du plan Obésité 2011-2013 souhaité par le Président de la République, l'accent sera mis notamment sur le rôle des médecins traitants dans la prise en charge initiale du surpoids et de l'obésité pour vérifier la pertinence, d'un point de vue de santé, de la demande de perte de poids. La Haute Autorité de santé élabore des recommandations de bonne pratique clinique pour la prise en charge médicale de premier recours du surpoids et de l'obésité pour les enfants et les adolescents, d'une part, et pour les adultes, d'autre part. Ceci permettra de fournir aux médecins les éléments validés scientifiquement leur permettant d'assurer la surveillance et le maintien ou l'atteinte d'un poids corporel satisfaisant pour la santé.
UMP 13 REP_PUB Bourgogne O