Texte de la REPONSE :
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En application de l'article 74 du code minier, la cour d'appel de Colmar a condamné Charbonnages de France (CDF) à verser une caution d'un millions d'euros. Conformément à la décision de la Cour de cassation du 8 décembre 2004, cette condamnation ne vise pas à condamner CDF à verser ou à consigner la somme en cause, mais à constituer une caution bancaire, afin de garantir la réparation d'éventuels désordres résultant de l'activité minière de CDF dans certaines parties du bassin houiller lorrain. L'article 1er du décret n° 2007-1806, portant dissolution de CDF au 1er janvier 2008, précise que, outre les obligations liées à la fin des concessions minières, toutes les autres obligations de CDF sont transférées à l'État, qui prendra donc en charge le coût des réparations effectuées sur les immeubles, ainsi que le versement des indemnités destinées à réparer les préjudices subis par les victimes de dégâts miniers. Ces dernières pourront donc adresser leurs demandes soit à l'État, soit au Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAOD), dans les conditions fixées par l'article L. 421-17 du code des assurances pour les dommages postérieurs au 1er septembre 1998. Le calcul des indemnisations continuera à s'effectuer, sous le contrôle du juge, selon les règles fixées en la matière par l'article 75-3 du code minier.
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