Texte de la QUESTION :
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M. Denis Jacquat reprend les termes de sa question écrite posée le 28 novembre 2006, sous la précédente législature, demeurée sans réponse, et attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale sur les propositions exprimées dans l'étude publiée par la Fondation pour l'innovation politique intitulée : « De la diplomation à l'emploi : pour un renouveau de la politique scolaire et universitaire ». L'étude préconise notamment que la titularisation du professeur certifié-stagiaire soit prononcée ou non, au terme d'une année d'enseignement, sur avis de l'inspecteur pédagogique régional chargé de son suivi. Il le remercie de bien vouloir lui faire connaître son avis à ce sujet.
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Texte de la REPONSE :
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La formation des enseignants du second degré, et notamment des professeurs certifiés, a été modifiée par l'arrêté du 19 décembre 2006 qui met en place, à compter de la rentrée 2007, un nouveau cahier des charges de la formation des maîtres en institut universitaire de formation des maîtres (IUFM). Ce texte définit à la fois les compétences attendues des enseignants (référentiel de compétences) et l'organisation de la formation mise en place pour leur permettre d'acquérir ces compétences. Cette formation rénovée est fondée notamment sur le principe de l'alternance entre des modules de formation théorique et la pratique sur le terrain. À cet égard, le cahier des charges de la formation en IUFM prévoit un renforcement du stage en responsabilité dont le volume horaire est augmenté. Pour les enseignants des disciplines d'enseignement général, technologique et professionnel le volume horaire maximum de ce stage est passé de 216 à 288 heures. La nécessité d'une entrée progressive dans le métier et d'un accompagnement en début de carrière est également prise en compte. En effet, le nouveau cahier des charges de la formation prévoit que chaque professeur nouvellement titularisé bénéficiera de l'accompagnement pédagogique d'un professeur référent lors de sa première année d'exercice. Par ailleurs, la mise en place de temps de formation durant les deux années suivant la titularisation est également prévue. Au total, le système actuel, dans lequel l'aptitude du stagiaire à enseigner est vérifiée en situation, n'est pas très éloigné du système que l'honorable parlementaire propose.
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