FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 98622  de  M.   Mancel Jean-François ( Union pour un Mouvement Populaire - Oise ) QE
Ministère interrogé :  Transports
Ministère attributaire :  Transports
Question publiée au JO le :  25/01/2011  page :  662
Réponse publiée au JO le :  15/03/2011  page :  2542
Rubrique :  sécurité routière
Tête d'analyse :  contrôle technique des véhicules
Analyse :  coût. véhicules de collection
Texte de la QUESTION : M. Jean-François Mancel attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement, chargé des transports, sur l'élargissement du contrôle technique obligatoire aux Vélosolex. En effet, le 18 février 2010, le comité interministériel de la sécurité routière a décidé de rendre obligatoire le contrôle technique périodique pour les cyclomoteurs, à compter de la deuxième année de mise en circulation. Cette décision est bien sûr louable dans la mesure où elle vise avant tout à protéger les usagers. Cependant, les Vélosolex sont également devenus des objets de collection et cette mesure vient pénaliser les collectionneurs qui possèdent parfois plusieurs dizaines de cyclomoteurs dont ils ne seront désormais plus capables d'assumer le coût d'entretien. Aussi, il lui demande quelles solutions pourraient être envisagées afin que les collectionneurs de Vélosolex ne soient pas pénalisés par cette mesure.
Texte de la REPONSE : Le comité interministériel de la sécurité routière (CISR) qui s'est tenu le 18 février 2010 a notamment décidé, dans le souci de sécuriser l'usage des cyclomoteurs, d'instaurer un contrôle technique obligatoire de ces véhicules tous les deux ans, à compter de la deuxième année de leur mise en circulation, centré notamment sur le bridage. Les textes réglementaires sont en cours de préparation. Ils fixeront en particulier les points de contrôle des cyclomoteurs et la date de mise en place de ce contrôle. Plus généralement, le contrôle technique périodique des véhicules à moteur est désormais applicable aux véhicules dont le certificat d'immatriculation porte la mention « véhicule de collection ». En contrepartie de cette exigence, ces véhicules peuvent librement emprunter l'ensemble des voies ouvertes à la circulation publique sur le territoire national. Les cyclomoteurs anciens sont donc effectivement concernés par le contrôle technique périodique, mais la procédure du contrôle qui leur sera applicable tiendra compte des caractéristiques particulières des véhicules présentés au contrôle et classifiera les cyclomoteurs de collection en fonction de leur âge, les plus anciens ne pouvant évidemment pas répondre aux sollicitations des appareils de mesures utilisés pour les véhicules les plus récents. Il est vrai que les plus vieux véhicules (bénéficiant ou non de l'usage véhicule de collection) sont utilisés sur de courtes distances à de faibles vitesses et à des fréquences peu élevées. Néanmoins, l'état général d'un véhicule ne dépend pas uniquement de sa fréquence d'utilisation ou de la vitesse à laquelle il est utilisé car certains éléments s'usent aussi avec le temps (joints caoutchouc, oxydations diverses des parties métalliques, connexions électriques...), ce qui nécessite un constat régulier de cet état. Dans ce cadre, l'exigence d'un passage en contrôle technique de ces véhicules ne met pas en danger leur existence en sachant par ailleurs que la plupart des propriétaires de ces véhicules restent très soucieux de maintenir ces objets de collection dans un état d'usage plus que satisfaisant. L'aménagement de la périodicité des contrôles de ces véhicules anciens est actuellement à l'étude, à l'image de ce qui est prévu pour les voitures et les poids lourds pour lesquels la périodicité a été portée à cinq ans.
UMP 13 REP_PUB Picardie O