budget
Question de :
M. Jean-Jacques Candelier
Nord (16e circonscription) - Gauche démocrate et républicaine
M. Jean-Jacques Candelier interroge Mme la ministre de la culture et de la communication sur le montant de la réduction prévue, dans son domaine de compétences, des dépenses d'intervention de l'État pour la période 2013-2015, ainsi que sur la traduction concrète, pour la population, de cette réduction.
Réponse publiée le 20 janvier 2015
Les dépenses du titre 6, dites dépenses d'intervention, de la mission « Culture » du ministère de la Culture et de la Communication ont évolué comme suit entre le PLF 2013 et le PLF 2015 :
PROGRAMME (en M€) | DÉPENSES d'intervention | PLF 2013 | PLF 2014 | ÉVOLUTION 2014/2015 | PLF 2015 | ÉVOLUTION 2013/2015 | |||||
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AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | ||
175 | Crédits centraux | 17,0 | 15,1 | 18,1 | 15,1 | 1,10 % | 1,99 % | 18,3 | 15,4 | 7,65 % | 1,99 % |
Crédits déconcentrés | 185,3 | 199,0 | 186,8 | 205,6 | 0,32 % | 1,46 % | 187,4 | 208,6 | 1,13 % | 4,82 % | |
Total | 202,2 | 214,1 | 204,9 | 220,7 | 0,39 % | 1,50 % | 205,7 | 224,0 | 1,73 % | 4,62 % | |
131 | Crédits centraux | 114,0 | 138,5 | 88,3 | 115,0 | 6,46 % | - 17,91 % | 94,0 | 94,4 | - 17,54 % | - 31,84 % |
Hors philharmonie | 89,0 | 88,5 | 88,3 | 88,7 | 6,46 % | 6,43 % | 94,0 | 94,4 | 5,62 % | 6,67 % | |
Crédits déconcentrés | 335,5 | 328,2 | 328,9 | 331,6 | - 0,70 % | 0,48 % | 326,6 | 333,2 | - 2,65 % | 1,52 % | |
Total | 449,5 | 466,7 | 417,2 | 446,6 | 0,81 % | - 4,25 % | 420,6 | 427,6 | - 6,43 % | - 8,38 % | |
Total hors philharmonie | 424,5 | 416,7 | 417,2 | 420,3 | 0,81 % | 1,74 % | 420,6 | 427,6 | - 0,92 % | 2,62 % | |
224 | Crédits centraux (hors bourses) | 21,2 | 21,2 | 21,0 | 21,0 | 0,00 % | 0,00 % | 21,0 | 21,0 | - 0,94 % | - 0,94 % |
Crédits déconcentrés (hors bourses) | 126,9 | 126,3 | 128,3 | 126,1 | - 7,87 % | - 7,85 % | 118,2 | 116,2 | - 6,86 % | - 8,00 % | |
Hors action 3 - enseignements spécialisés | 104,9 | 104,3 | 113,3 | 111,1 | - 0,53 % | - 0,36 % | 112,7 | 110,7 | 7,44 % | 6,14 % | |
Bourses et aides | 28,8 | 28,8 | 31,4 | 31,4 | 10,83 % | 10,83 % | 34,8 | 34,8 | 20,83 % | 20,83 % | |
Total | 176,9 | 176,3 | 180,7 | 178,5 | - 3,71 % | - 3,64 % | 174,0 | 172,0 | - 1,64 % | - 2,44 % | |
Total hors action 3 - enseignements spécialisés | 154,9 | 154,3 | 165,7 | 163,5 | 1,69 % | 1,83 % | 168,5 | 166,5 | 8,78 % | 7,91 % | |
Total tous programmes | 828,6 | 857,1 | 802,8 | 845,8 | - 0,31 % | - 2,62 % | 800,3 | 823,6 | - 3,42 % | - 3,91 % |
2) Concernant le Programme « Création » (131) : Les dépenses d'intervention s'élèvent au PLF 2015 à 420,6 M€ en AE et 427,6 M€ en CP, ce qui représente une baisse de moyens de 6,43 % en AE et de 8,38 % en CP par rapport au PLF 2014. Sur le programme « Création », la baisse des crédits de titre 6 traduit la fin de la phase d'investissement liée à la Philharmonie de Paris (26,3 M€). Aussi, hors Philharmonie, les crédits de paiements du programme 131 sont en hausse effective de 2,62 %. Les crédits d'intervention en fonctionnement dans le domaine de la création artistique sont parmi les plus visibles et les plus sensibles : ils font l'objet tous les ans, soit d'un dégel direct, soit d'une « reconstitution » (anticipation du dégel, par avance de trésorerie). Ces crédits sont considérés par le milieu professionnel comme le principal marqueur budgétaire de la politique du ministère en matière de création artistique. Les crédits d'intervention déconcentrés connaissent une hausse, destinée à financer la structuration des lieux de musiques actuelles, l'ouverture des fonds régionaux d'art contemporain de nouvelle génération et la subvention versée par l'État à la Collection Lambert.3) Concernant le programme « Transmission et démocratisation de la culture » (224) : Les dépenses d'intervention s'élèvent au PLF 2015 à 174,03 M€ en AE et 172,03 M€ en CP, ce qui représente une baisse de moyens de 1,64 % en AE et de 2,44 % en CP par rapport au PLF 2014. Les crédits de titre 6 du programme 224 sont en diminution entre 2014 et 2015 malgré l'augmentation des bourses et du plan Éducation artistique et culturelle (+2,5 M€ en 2015). Cette diminution est due à la baisse des subventions de l'État aux conservatoires à rayonnement régional et départemental (CRR et CRD). Cette baisse a été amorcée en 2012, l'État se concentrant désormais sur sa mission principale : l'enseignement supérieur et la préparation à des formations professionnalisantes. Dans cet esprit, les subventions aux CRR et aux CRD intégrés à des pôles supérieurs d'enseignement du spectacle vivant ont été préservées, de même que les aides individuelles aux élèves de ces structures répondant aux mêmes critères que les élèves boursiers de l'enseignement supérieur. En dehors de ces éléments, les autres crédits d'intervention au programme sont en augmentation de 7,9 % par rapport au PLF 2013. Il faut noter que l'augmentation significative des bourses (+14,52 %) s'explique par un triple phénomène : la hausse importante du nombre de boursiers constatée d'une année scolaire sur l'autre depuis plusieurs exercices, l'augmentation du montant unitaire des bourses et le financement de décisions telles que l'alignement de l'échelon 0 sur l'échelon 0 bis. Concernant les deux derniers points, le ministère de la culture et de la communication s'aligne sur les décisions qui ont été prises par le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Auteur : M. Jean-Jacques Candelier
Type de question : Question écrite
Rubrique : Ministères et secrétariats d'état
Ministère interrogé : Culture et communication
Ministère répondant : Culture et communication
Dates :
Question publiée le 17 juillet 2012
Réponse publiée le 20 janvier 2015