14ème législature

Question N° 18017
de Mme Bérengère Poletti (Union pour un Mouvement Populaire - Ardennes )
Question écrite
Ministère interrogé > Affaires sociales et santé
Ministère attributaire > Solidarités et santé

Rubrique > femmes

Tête d'analyse > santé

Analyse > bilan gynécologique. prise en charge.

Question publiée au JO le : 12/02/2013 page : 1414
Date de changement d'attribution: 18/05/2017
Question retirée le: 20/06/2017 (fin de mandat)

Texte de la question

Mme Bérengère Poletti attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l'intérêt de mettre en place, pour les jeunes femmes, un bilan gynécologique pris en charge à 100 % par l'assurance maladie. Un suivi gynécologique des jeunes femmes contribue à mettre en œuvre la vaccination HPV, qui permet de réduire l'infection des femmes par le cancer du col utérin et est gratuite avant l'âge de 23 ans. Un suivi gynécologique annuel limite en outre les risques d'échecs contraceptifs (en France, 72 % des IVG sont réalisées sur des femmes qui étaient sous contraception). Or les jeunes femmes rencontrent des difficultés pour accéder aux soins, comme l'ont souligné un rapport des députées Bérengère Poletti, Valérie Boyer et Guénhaël Huet et une récente enquête sur la santé des femmes. Ainsi, 23 % des étudiantes déclarent avoir renoncé à des soins dans les six derniers mois et seulement 38,3 % d'entre elles ont consulté un gynécologue. Il faut dire que le montant d'une consultation chez un spécialiste (25 euros en secteur I) est dissuasif pour de nombreuses jeunes femmes. 60 % des étudiants ont recours à la complémentaire santé de leurs parents. La mise en place de bilans gynécologiques pris en charge à 100 % par l'assurance maladie permettrait de lever l'obstacle financier. Le coût est estimé à 20 millions d'euros par an, dans l'hypothèse d'une participation de 800 000 jeunes femmes. Il pourrait être supporté par le fonds national d'action sanitaire et social de la caisse nationale d'assurance maladie (article R. 262-1 du code de la sécurité sociale). Elle souhaite savoir quelles suites le Gouvernement prévoit de donner à cette proposition.

Texte de la réponse