Rubrique > enseignement
Tête d'analyse > examens et concours
Analyse > organisation. outre-mer.
M. Thierry Robert interroge M. le ministre de l'éducation nationale sur les incompatibilités relevées entre les dates d'épreuves et les centres d'examens de différents certificats d'aptitude et qui pénalisent les candidats de la France d'outre-mer. En effet, les sessions de l'année 2013 pour les épreuves orales d'admission pour les certificats d'aptitude à l'enseignement secondaire (CAPES), notamment ceux d'anglais et de lettres, mais aussi pour les certificats d'aptitude au professorat de lycée professionnel (CAPLP) d'anglais-français, auront lieu en juin de cette même année. Or les sessions écrites d'admissibilités en 2014 pour ces CAPES et ces CAPLP se dérouleront également en juin de la même année. Ce chevauchement dans le calendrier des examens complique la situation des candidats admissibles aux épreuves orales de 2013, qui se sont inscrits par prudence aux épreuves écrites d'admissibilités de l'année prochaine. De même, ce sont les candidats originaires de la France d'outre-mer qui se voient doublement pénalisés, car les centres d'examens pour les épreuves écrites d'admissibilité sont situés dans les territoires ultramarins, tandis que les épreuves orales d'admission se trouvent dans l'hexagone. Notre système de concours doit permettre aux candidats, originaires aussi bien de la France d'outre-mer que de la France hexagonale, de pouvoir bénéficier d'une seconde chance, dès lors qu'ils passent des épreuves orales d'admission, afin de faire face à tout échec à l'issue d'un examen. Une solution, à court terme, serait de proposer des dérogations aux candidats de la France d'outre-mer, afin qu'ils puissent passer les sessions écrites d'admissibilité pour 2014 dans les centres hexagonaux où ils passent également leurs oraux d'admission, ou alors de décaler la période à laquelle seront organisées les épreuves orales d'admission. Une autre solution, à moyen et long terme, serait d'organiser les épreuves d'admission et notamment les oraux, dans les centres d'examens situés en outre-mer. Il demande ainsi au Gouvernement s'il compte mettre fin à ce chevauchement du calendrier des examens et proposer à long terme des dérogations pour les candidats ultramarins concourant à la fois à des épreuves orales d'admission et des épreuves écrits d'admissibilité.