Rubrique > professions de santé
Tête d'analyse > infirmiers
Analyse > spécialisation en puériculture. formation.
Mme Marie Récalde attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le niveau de diplôme des infirmières puéricultrices. En effet, les infirmières puéricultrices attendent le positionnement du Gouvernement pour finaliser les travaux de réingénierie du diplôme d'État au niveau 2 (master). Dans la mesure où les infirmiers d'État bénéficient désormais du grade licence, il apparaît logique que la spécialité d'infirmière puéricultrice accède au même grade. Cette action des puéricultrices, dirigée sur la réforme de la formation et de l'exercice en puériculture, est soutenue par le Conseil national professionnel de pédiatrie (CNPP), représentant l'ensemble des organisations de pédiatres de France (collèges, sociétés savantes et syndicats, car ces dernières considèrent la formation actuelle comme ne correspondant plus aux besoins en santé des enfants et de leur famille. Les instituts de formation font leur possible pour adapter le dernier programme de formation, fixé par un arrêté du 12 juillet 1983. Alors que les infirmiers anesthésistes ont pu bénéficier d'une nouvelle réforme de leur formation avec mise en oeuvre à la rentrée 2012, la pratique de la spécialité clinique de l'infirmière puéricultrice devrait aussi lui conférer le même niveau de formation. Il semble donc opportun pour l'amélioration du dispositif de formation d'obtenir un cadrage interministériel qui réponde aux besoins de la profession. C'est pourquoi elle lui demande d'indiquer ses intentions sur ce sujet.