Réponse publiée le 25 février 2014

La technique de la « brumisation » a été évaluée au début des années 90 dans le domaine de la lutte contre les feux de forêts, notamment dans les Bouches-du-Rhône, où quelques camions citernes feux de forêts ont été équipés de turbines permettant la constitution de brouillard d'eau en vue de protéger la végétation menacée. Cette technique s'est avéré inefficace lors d'opérations de lutte, particulièrement en cas de vent établi sur la zone d'intervention. En effet le vent empêche le brouillard d'eau ainsi créé d'abaisser suffisamment la température du foyer pour permettre l'extinction. Elle a donc été abandonnée pour ce qui concerne l'attaque des feux, notamment des feux de forêt. En revanche, elle est utilisée comme dispositif de prévention pour la protection d'infrastructures comme certaines aires de repos sur les autoroutes du sud de la France concernées par l'aléa « feux de forêts ». Pour ce qui concerne plus particulièrement les établissements recevant du public (ERP), les systèmes d'extinction automatique par brouillard d'eau (ou brumisation) ont été acceptés par la commission centrale de sécurité lors de la séance du 5 juillet 2012. L'article MS 26 du règlement de sécurité incendie a été rédigé en ce sens. Cette modification est en cours de publication au Journal Officiel.