14ème législature

Question N° 38912
de M. Alain Bocquet (Gauche démocrate et républicaine - Nord )
Question écrite
Ministère interrogé > Budget
Ministère attributaire > Budget

Rubrique > prestations familiales

Tête d'analyse > réglementation

Analyse > allocation journalière de présence parentale.

Question publiée au JO le : 01/10/2013 page : 10247
Réponse publiée au JO le : 20/01/2015 page : 361
Date de changement d'attribution: 27/08/2014
Date de signalement: 10/06/2014

Texte de la question

M. Alain Bocquet attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des finances, chargé du budget, sur les prélèvements sociaux des revenus de remplacement. Si certains d'entre eux sont exonérés totalement, à l'exemple de l'allocation aux adultes handicapés, d'autres sont assujettis à la contribution sociale généralisée (CSG) et à la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Il en est ainsi de l'allocation journalière de présence parentale. Cette allocation est pourtant versée au parent qui doit cesser son activité professionnelle et assurer une présence indispensable et régulière ainsi que des soins contraignants, rendus obligatoires par le handicap d'un enfant. Elle n'est de surcroît versée que 22 jours par mois. Il lui demande les évolutions que le Gouvernement entend apporter en la matière afin que les parents d'enfants handicapés, confrontés déjà à de grandes difficultés, puissent être soutenus dans leurs tâches.

Texte de la réponse

L'allocation journalière de présence parentale (AJPP) est une prestation familiale versée aux parents ou à toute personne qui assument la charge d'un enfant atteint d'une maladie, d'un handicap ou victime d'un accident d'une particulière gravité, rendant indispensables une présence soutenue et des soins contraignants. Elle est servie pendant le congé de présence parentale de l'allocataire qui a dû interrompre ponctuellement son activité professionnelle pour s'occuper de son enfant. S'agissant d'une prestation familiale et non d'un revenu de remplacement, elle est totalement exonérée de CSG au même titre que d'autres allocations relevant de ce régime. En revanche, bien que n'entrant pas dans l'assiette de la CSG et à l'instar de la quasi-totalité des autres prestations familiales, elle est assujettie à la CRDS au taux de 0,5 %. Il n'est pas envisagé de revenir sur ce régime de prélèvements.