14ème législature

Question N° 44271
de Mme Véronique Louwagie (Union pour un Mouvement Populaire - Orne )
Question écrite
Ministère interrogé > Enseignement supérieur et recherche
Ministère attributaire > Enseignement supérieur et recherche

Rubrique > enseignement supérieur

Tête d'analyse > étudiants

Analyse > formation professionnelle. développement.

Question publiée au JO le : 03/12/2013 page : 12529
Réponse publiée au JO le : 23/09/2014 page : 8079
Date de changement d'attribution: 10/04/2014

Texte de la question

Mme Véronique Louwagie attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le souhait d'une augmentation des diplômés du supérieur tout en favorisant leur insertion professionnelle. En France, où l'objectif d'atteindre 50 % de diplômés du supérieur dans une génération a été fixé dès 2005. C'est en concentrant les efforts sur la réussite des étudiants, en particulier au niveau licence à l'université, que ce but peut être atteint. En effet, les taux de réussite au baccalauréat sont désormais élevés. La réforme de la filière professionnelle a conduit à augmenter les flux de bacheliers issus de cette filière, mais leur taux de poursuite dans le supérieur est faible et leur taux d'échec reste élevé. Les établissements d'enseignement supérieur ont, dès à présent, un double objectif : augmenter la proportion de diplômés du supérieur et améliorer leur insertion professionnelle. Le Centre d'analyse stratégique propose de « rapprocher les universités des instances de la formation professionnelle : permettre aux présidents d'université d'être membres des comités de coordination régionaux de l'emploi et de la formation professionnelle (CCREFP) et à leur conférence, la conférence des présidents d'université (CPU), d'être membre du Conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie (CNFPTLV) ». Aussi, souhaite-t-elle connaître quelles sont ses intentions suite à cette proposition.

Texte de la réponse

Le développement de la formation tout au long de la vie (FTLV) constitue une priorité pour le Gouvernement. La loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale, qui crée notamment le nouveau compte personnel de formation, en témoigne. En inscrivant pour la première fois la FTLV comme l'une des missions de service public de l'enseignement supérieur dans la loi du 22 juillet 2013, le ministre chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche a marqué sa volonté de rapprocher le monde universitaire et le monde économique, afin d'améliorer l'insertion professionnelle des étudiants. Cette nécessaire prise en compte, par les établissements, des besoins en qualifications du pays doit se traduire par une meilleure participation de l'enseignement supérieur aux instances où les principaux acteurs de l'emploi, l'orientation et la formation professionnelle négocient et définissent les orientations pour ces domaines. Au plan national, au sein du conseil national de la formation professionnelle tout au long de la vie (CNFPTLV), la représentation de l'ensemble de l'enseignement supérieur était déjà assurée par le ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche. Ce dernier continuera à siéger au nouveau conseil national de l'emploi, de l'orientation et de la formation professionnelle (CNEFOP) institué par la loi du 5 mars 2014. De plus, la conférence des présidents d'université (CPU) devient membre de cette instance en intégrant le collège constitué par les opérateurs du champ de l'emploi, de la formation et de l'orientation professionnelle. Au plan régional, la représentation des établissements d'enseignement supérieur sera désormais assurée dans les conseils régionaux de l'emploi, de l'orientation et de la formation professionnelle (CREFOP) qui remplacent les comités de coordination régionaux de l'emploi et de la formation professionnelle (CCREFP) dans lesquels la présence de l'enseignement supérieur était rare.