En 2012, la mortalité routière a connu une baisse significative avec 3653 morts recensés. Si l'année 2011 a été marquée par une stagnation par rapport à 2010 avec une diminution de - 0,7 % du nombre des personnes tuées sur les routes, 2012 a été nettement plus favorable, avec une baisse de - 7,8 %. Pour ce qui est de l'année 2013, la mortalité routière s'établit à 3268 personnes, en baisse de - 10,5 % par rapport à l'année 2012 (385 vies épargnées). L'objectif fixé par le ministre de l'intérieur est de passer sous le seuil des 2000 personnes tuées d'ici à 2020, soit une réduction de - 50 % de la mortalité routière dans notre pays par rapport à l'année référence 2010. Certains usagers sont sur-représentés dans la mortalité. D'après les analyses sur les données définitives de 2013, 19,3 % des personnes tuées sur la route sont des jeunes entre 18 et 24 ans, alors que ces derniers ne représentent que 8,8 % de la population. 24 % des usagers sont tués dans des accidents impliquant un conducteur qui a le permis depuis moins de 2 ans alors que ceux-ci représentent 5 % des détenteurs d'un permis. Pour leur part, 19,3 % des personnes tuées sont motocyclistes, alors qu'elles ne constituent que 1,5 % des parcours en véhicule motorisé. L'observatoire national interministériel de la sécurité routière publie chaque année un bilan de l'accidentalité. Disponible sur le site Internet de la Sécurité Routière (http ://securite-routiere. gouv. fr), il comporte l'ensemble des analyses utiles à la compréhension des enjeux de l'insécurité routière.