Rubrique > professions de santé
Tête d'analyse > sages-femmes
Analyse > revalorisation. perspectives.
Mme Sylvie Tolmont attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la situation des sages-femmes et leurs demandes légitimes en vue d'obtenir le statut de praticien hospitalier qui serait le gage d'une plus grande reconnaissance. L'inscription de la profession de sage-femme dans le livre 1er du code de santé publique consacré aux professions médicales ne les intègre pas au statut de praticien hospitalier mais à celui d'auxiliaire médicale. Pourtant, pour exercer, les sages-femmes doivent valider cinq années d'études dont une en faculté de médecine. En outre, dans leur pratique quotidienne les sages-femmes réalisent des actes médicaux et peuvent prescrire certains médicaments. Elles peuvent faire un suivi gynécologique de leur patiente et ont un rôle d'intermédiaire dans le dépistage de problèmes médicaux. Au manque de reconnaissance en termes de statut s'ajoute un niveau de rémunération trop faible au regard de leur qualification et de leurs responsabilité. Le rapport de la Cour des comptes sur l'application des lois de financement de la sécurité sociale de septembre 2011 soulignait le rôle des sages-femmes dans le système de soins et plaidait pour une plus grande valorisation de leurs compétences. Ainsi, il semble que le métier de sage-femme, au même titre que celui de pharmacien ou de dentiste, pourrait être reconnu en tant que profession médicale à part entière. C'est pourquoi elle souhaiterait savoir quelles sont les pistes d'évolution envisagées par le Gouvernement.