Rubrique > grandes écoles
Tête d'analyse > classes préparatoires
Analyse > ouverture. Lot.
Mme Dominique Orliac appelle l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le projet d'ouverture de classe préparatoire, porté par le lycée Clément-Marot à Cahors. Ce dernier sollicite pour la 3e année consécutive l'ouverture d'une classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE), économique, voie économique (ancienne préparation HEC). La demande de création d'une CPGE économique et commerciale au lycée Clément-Marot de Cahors ne constituerait pas une offre concurrentielle à l'égard des autres départements mais se positionnerait dans une stratégie de rééquilibrage de l'accès à la formation pour les élèves issus notamment de zones rurales. En effet, compte tenu des stratégies de déconcentration nationales et régionales, du profil de l'établissement et en accord avec le projet académique 2010-2013 qui s'est fixé comme objectif prioritaire d'assurer une meilleure égalité des chances sur l'ensemble du territoire de l'académie de Toulouse, l'ouverture d'une CPGE au lycée Clément-Marot serait un élément important de cette stratégie d'ouverture et d'équilibrage. La déconcentration de l'offre de formation qui permettrait le développement légitime de l'ambition et des cursus des futurs étudiants issus de zones géographiques ou de professions et catégories socioprofessionnelles défavorisées, est donc en adéquation avec une volonté nationale, régionale, départementale et locale. C'est la raison pour laquelle il semblerait que l'ouverture de cette classe préparatoire ait été actée pour une réalisation à l'horizon 2016. Ceci est un élément encourageant dont la communauté éducative de ce lycée ne peut que se réjouir. Néanmoins, l'horizon de la rentrée 2016 étant assez lointain, et compte tenu des enjeux développés précédemment, il apparaîtrait pertinent de l'avancer à la rentrée 2014, voire 2015. Lors d'une question orale sans débat posée à M. le ministre de l'éducation nationale le 30 janvier 2014, il lui a été répondu que le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, décisionnaire en la matière, devrait faire parvenir à Mme la rectrice de l'académie de Toulouse sa réponse prochainement. C'est pourquoi elle sollicite son soutien et la remercie de bien vouloir lui faire part de son avis sur ce sujet précis.