14ème législature

Question N° 58822
de M. Jean-Jacques Candelier (Gauche démocrate et républicaine - Nord )
Question écrite
Ministère interrogé > Défense
Ministère attributaire > Défense

Rubrique > politique extérieure

Tête d'analyse > République centrafricaine

Analyse > intervention militaire. déroulement.

Question publiée au JO le : 01/07/2014 page : 5384
Réponse publiée au JO le : 12/08/2014 page : 6887

Texte de la question

M. Jean-Jacques Candelier interroge M. le ministre de la défense sur le départ, souhaité rapide, de la force Sangaris envoyée en République centrafricaine (environ 2 000 soldats).

Texte de la réponse

Le 5 décembre 2013, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté la résolution n° 2127, prévoyant notamment, d'une part, le soutien des Nations unies à la mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA - force africaine) et, d'autre part, le soutien de la MISCA par les forces françaises. Le Président de la République a en conséquence annoncé le même jour sa décision de renforcer le dispositif militaire français en République centrafricaine, afin d'éviter une catastrophe humanitaire dans ce pays. Depuis cette date, les militaires français participant à l'opération SANGARIS se sont employés à créer les conditions sécuritaires suffisantes pour faciliter le déploiement hors de Bangui de la MISCA, ainsi qu'à protéger la population civile pendant la phase de montée en puissance puis de transformation de cette force en mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations unies en République centrafricaine (MINUSCA), qui se traduira par un transfert d'autorité entre l'Union africaine et l'ONU le 15 septembre prochain. Dans ce contexte, le Président de la République a décidé de maintenir à leur niveau actuel les effectifs de la force SANGARIS (2 000 hommes), en vue de permettre à la MINUSCA de se mettre en place pour accompagner le rétablissement de la situation dans le pays.