Rubrique > enseignement supérieur
Tête d'analyse > examens et concours
Analyse > fraude. lutte et prévention.
M. Christophe Premat attire l'attention de Mme la secrétaire d'État, auprès de la ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, chargée de l'enseignement supérieur et de la recherche, sur les manières de lutter contre les tricheries aux examens dans les universités. Les examens en salle restent des moments où les professeurs peuvent mesurer le degré d'acquisition des étudiants de manière plus juste. Avec les montres, les téléphones, il devient de plus en plus difficile de repérer certaines formes de tricherie. Il est interdit par la loi de brouiller les téléphones portables ; or il existe un moyen d'assurer de bonnes conditions d'examen pour les conditions qui serait l'équipement de salles de Faraday dans les universités. Telle qu'elle a été étudiée par Michael Faraday lors de ses travaux sur les conducteurs, la cage de Faraday est une enceinte en aluminium conductrice qui est reliée à la terre de façon à maintenir son potentiel fixe. Elle est étanche aux champs électriques créés par la simple présence d'une différence de potentiel, sans qu'un courant soit nécessaire. Cette structure peut également avoir un effet indirect de protection contre les perturbations d'origine électromagnétique (dues à un courant). Au-delà de l'aspect tricherie, ces salles permettent aux étudiants de ne pas être perturbés par les nouvelles technologies et ainsi de se concentrer dans de bonnes conditions. La cage de Faraday constitue un investissement au départ amorti sur plusieurs années. Il aimerait savoir si des expérimentations pouvaient être menées dans certaines universités afin d'en dresser un bilan susceptible de conduire à la généralisation de ces salles. De manière générale, il demeure primordial que les conditions de passation des examens soient optimales dans l'optique d'une meilleure égalité des chances.