Le ministre des affaires étrangères et du développement international s'est rendu en Tunisie aux côtés du Premier ministre, les 7 et 8 septembre, à l'occasion de la conférence « Investir en Tunisie : start-up democracy ». Le 7 septembre, le ministre a présidé une réception de la communauté française à la résidence de France, avant de se rendre au dîner donné par le chef du gouvernement tunisien en l'honneur du Premier ministre français et des principaux participants à la conférence de Tunis. La conférence du 8 septembre, coprésidée par la France a connu un indéniable succès. 58 délégations y ont participé afin d'offrir un soutien politique et économique à la Tunisie, au moment où le pays s'engage vers les élections législatives du 26 octobre et l'élection présidentielle (23 novembre-28 décembre). Née des échanges entre le ministre et son homologue tunisien en février dernier, la conférence de Tunis a été conçue, en étroit contact avec nos partenaires tunisiens, en réponse au constat partagé selon lequel les défis politiques et économiques à relever pour mener la transition tunisienne à son terme sont intimement liés. En lançant les travaux de la conférence, le ministre en a ainsi rappelé le double objectif : mettre en évidence le soutien international au processus de transition tunisien et créer un « choc de confiance » visant à encourager la relance des investissements dans la « start-up de la démocratie » tunisienne (selon la formule choisie par le chef du gouvernement tunisien). Les autorités tunisiennes ont à cette occasion présenté des documents stratégiques (politique économique et de développement tunisienne et secteurs d'avenir) et des projets d'investissement, pouvant utilement servir à l'action des futures autorités tunisiennes et au soutien des partenaires publics et privés de la Tunisie. Les autorités de transition ont utilisé la méthode du dialogue national inclusif, en parvenant à mobiliser l'ensemble des composantes actives de la société, afin d'élaborer une feuille de route économique courageuse. Un processus de suivi régulier des conclusions de la conférence sera mis en place d'ici six mois. En marge de la conférence, le ministre des affaires étrangères et du développement international s'est entretenu avec les Premiers ministres algérien et marocain au sujet des prochaines étapes de nos relations bilatérales respectives et de la crise libyenne. Le ministre a également été reçu par le ministre de l'économie et des finances tunisien.