14ème législature

Question N° 65345
de M. Alain Leboeuf (Union pour un Mouvement Populaire - Vendée )
Question écrite
Ministère interrogé > Affaires sociales, santé et droits des femmes
Ministère attributaire > Affaires sociales, santé et droits des femmes

Rubrique > santé

Tête d'analyse > sida

Analyse > traitement allégé. protocole Iccarre. extension.

Question publiée au JO le : 30/09/2014 page : 8153
Réponse publiée au JO le : 21/10/2014 page : 8779

Texte de la question

M. Alain Leboeuf attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur le protocole « Iccarre » (intermittents en cycles courts, les antirétroviraux restent efficaces), recherche thérapeutique menée depuis dix ans à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches auprès d'une centaine de patients séropositifs. Ce protocole qui propose avec efficacité un traitement beaucoup moins lourd que celui actuellement pratiqué, permet aux personnes porteuses du virus de mieux vivre au quotidien en espaçant de façon considérable leurs prises de médicaments. Mais il n'est aujourd'hui pas généralisé. Au regard des avantages qu'il génère, allègement des traitements anti-VIH, économies pour l'assurance maladie, il lui demande de lui préciser les intentions du Gouvernement sur la reconnaissance de ce protocole.

Texte de la réponse

La recherche en matière de SIDA est un élément clé de la lutte contre cette maladie. Les travaux de recherche visant à optimiser le traitement des patients et à assurer un accès de tous selon les meilleurs standards de prise en charge, ont toute l'attention du ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes. Le protocole ICCARRE, coordonné par l'équipe de recherche de l'hôpital Raymond Poincaré (assistance publique hôpitaux de Paris) à Garches et référencé sous ANRS 162 4D Four days a week, fait l'objet d'un consensus entre les médecins chercheurs, le milieu associatif et l'agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites (ANRS). Le Gouvernement soutient la conduite de cette étude, dont le financement est assuré entièrement par l'ANRS à hauteur de 625 712 €. Cette stratégie thérapeutique fait actuellement l'objet d'une évaluation dans le cadre d'un essai thérapeutique multicentrique. Les résultats de cette étude et les conséquences éventuelles en termes de généralisation de cette stratégie thérapeutique feront l'objet d'une analyse scientifique par les pairs des investigateurs de cette étude.