Rubrique > professions de santé
Tête d'analyse > gynécologues
Analyse > effectifs de la profession.
M. Édouard Courtial attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur la nomination d'internes à l'examen classant national, pour la spécialité de gynécologie médicale, pour l'année universitaire 2014-2015. En cinq ans, le nombre des gynécologues médicaux a connu une baisse de près de 500 praticiens, soit plus du quart de l'effectif de ces spécialistes en exercice. Cette situation résulte, notamment, de l'absence durant plus de quinze ans de formation à la spécialité et du faible nombre de postes d'internes qui lui ont été attribués, pendant des années, depuis son rétablissement en 2003. En juillet 2013, le nombre des postes attribués à la gynécologie médicale a été augmenté, passant ainsi de trente postes d'internes en 2012-2013 à quarante-et-un pour l'année 2013-2014. Les agences régionales de santé (ARS) ont été incitées par ailleurs à augmenter le nombre de postes en gynécologie médicale, eu égard à une démographie qui demeure préoccupante. Or il semblerait que certaines ARS demandent un nombre de postes inférieur à celui de l'année universitaire en cours. Ainsi, il lui demande de bien vouloir lui faire part de la situation de ce dossier et des mesures que le Gouvernement compte mettre en place pour la défense de la gynécologie médicale.