Rubrique > professions de santé
Tête d'analyse > masseurs-kinésithérapeutes
Analyse > formation. revendications.
M. Damien Meslot attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur les inquiétudes de la Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie à propos de la réforme de la formation initiale en kinésithérapie. En effet, la formation initiale des kinésithérapeutes n'étant pas intégrée à l'université, elle présente de grandes disparités et ne répond pas aux critères du processus de Bologne qui vise à harmoniser à l'échelle européenne les systèmes nationaux d'enseignement supérieur. De plus l'interdisciplinarité doit commencer dès la formation initiale, avec une sélection harmonisée, une intégration pleine et entière à l'université et une mutualisation des enseignements, afin de mettre un terme à la dichotomie entre les professions médicales et paramédicales. La prise en charge en kinésithérapie regroupe à la fois la prévention, le traitement et l'éducation des patients. Trois composantes devenues fondamentales au vu de l'évolution de l'état de santé de la population liée notamment à son vieillissement. C'est pour ces raisons que les étudiants en kinésithérapie revendiquent un enseignement via un master leur permettant d'avoir accès à la recherche et d'acquérir une validité scientifique et une amélioration de leurs techniques de manière à prendre en charge en première intention certaines pathologies afin de simplifier le parcours de soin des patients. C'est pourquoi il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles décisions elle entend prendre concernant la formation initiale en kinésithérapie.