Rubrique > professions de santé
Tête d'analyse > masseurs-kinésithérapeutes
Analyse > formation. revendications.
M. Luc Chatel attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes à propos des inquiétudes de la fédération nationale des étudiants en kinésithérapie (FNEK) et du Conseil national de l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes. En effet, le projet de réforme de la formation initiale des kinésithérapeutes prévoit de mettre en conformité le programme de formation qui date de 1989 et qui n'est toujours pas intégré au système LMD. Mais alors que cette formation se déroule déjà sur quatre années, le ministère avait proposé une reconnaissance au grade de licence, inacceptable pour ces professionnels de santé. Devant leur légitime mobilisation, un nouvel arbitrage a été rendu, obligeant les diplômés à valider la première année de médecine, de STAPS ou de sciences puis à obtenir le niveau Master 2, après 4 ans de formation spécialisée en institut. Cependant, plusieurs ambiguïtés demeurent : d'abord, comment le processus de conventionnement entre l'université et ces instituts va-t-il se mettre en place et avec quelles obligations pour les acteurs ? Ensuite, les concours privés de type (Physique-chimie-biologie) vont disparaître. Ceux du printemps 2015 seront les derniers. Il y aura cependant toujours une sélection à l'issue de l'année universitaire : concours ? Classement sur contrôle continu ? Ce point doit encore être précisé. Enfin, la formation en institut validant 240 ECTS, elle impose de prendre en compte les 60 ECTS de la première année pour l'obtention des 300 ECTS indispensable à la reconnaissance du grade Master 2 : sous quelles conditions vont-ils se cumuler ? Face à ces interrogations de la profession, il lui demande de bien vouloir lui préciser ses intentions en la matière.