14ème législature

Question N° 72884
de M. Pierre Morel-A-L'Huissier (Union pour un Mouvement Populaire - Lozère )
Question écrite
Ministère interrogé > Agriculture, agroalimentaire et forêt
Ministère attributaire > Agriculture, agroalimentaire et forêt

Rubrique > agriculture

Tête d'analyse > agriculteurs

Analyse > activités. diversification. diminution.

Question publiée au JO le : 27/01/2015 page : 485
Réponse publiée au JO le : 07/04/2015 page : 2668

Texte de la question

M. Pierre Morel-A-L'Huissier attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement sur la diminution du nombre d'exploitants agricoles engagés dans des procédures de diversification de leurs activités. Ils sont 23 % aujourd'hui à être engagé dans cette voie de la diversification. Ils étaient 48 % il y a 20 ans. Il lui demande quelles mesures il pourrait prendre à ce sujet.

Texte de la réponse

La diversification des activités d'un exploitant agricole revêt plusieurs formes. Elle peut s'entendre comme le développement d'un projet situé dans le prolongement de l'activité de production, telle que la transformation et la commercialisation à la ferme ou en circuits courts ou de proximité. La diversification vers des activités non agricoles, de type tourisme à la ferme ou production d'énergie renouvelable, constitue un second axe de diversification. Les Régions sont autorités de gestion du fonds européen agricole pour le développement rural pour les aides à la modernisation des exploitations agricoles. A ce titre, elles inscrivent dans les plans de développement rural régionaux les orientations souhaitées quant à la politique d'aide à la diversification des exploitations au niveau régional. Le ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt encourage et soutient financièrement les opérations de transformation à la ferme et de commercialisation de produits agricoles au travers du plan de compétitivité et d'adaptation des exploitations agricoles, dont le soutien public total a été porté au minimum à 200 millions par an, à partir de 2015, ce qui correspond à un doublement des montant par rapport à la programmation précédente.