Rubrique > défense
Tête d'analyse > personnel
Analyse > gendarmerie. associations représentatives. perspectives.
M. Alain Rousset attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur sur la création d'associations professionnelles militaires au sein des armées et de la gendarmerie. Sollicité sur cette question par l'Union départementale du personnel en retraite de la gendarmerie, (UNPRG) il indique qu'à la lecture de l'avant-projet de loi relatif aux modifications apportées au code de la défense, les associations actuelles de retraités de la gendarmerie ne seraient plus présentes dans les organes de concertation comme le CSFM. Cette rénovation des organes de concertation, qui accorde le droit de constituer une association professionnelle adaptée à l'état militaire à l'exclusion de tout droit syndical, dictée par les arrêts de la Cour européenne des droits de l'Homme, peut paraître comme une avancée majeure dans le dialogue social des militaires. La chaîne de concertation serait ainsi formée de membres volontaires des instances actuelles auxquelles viendraient s'ajouter les élus des APNM. Néanmoins, l'UNPRG souhaiterait contribuer au dialogue social au sein de nos armées en sa qualité d'association représentative pour les intérêts des militaires actifs et retraités. En effet, créée par des actifs, forte de ses 30 000 adhérents, dont 600 actifs et 1 200 réservistes opérationnels, elle est aujourd'hui totalement indépendante avec son journal d'expression l'ESSOR. Elle peut par ailleurs se prévaloir de sérieuses références dans l'aboutissement de revendications à l'égard des actifs. Son implantation sur l'ensemble du territoire national et ses structures, avec une commission de l'active et des réserves, sont des atouts majeurs pour rester dans le paysage de la concertation. Il lui demande par conséquent de bien vouloir lui préciser la position du Gouvernement sur ce sujet.