Rubrique > transports ferroviaires
Tête d'analyse > ligne Paris-Lyon
Analyse > tracé à grande vitesse. réalisation.
Mme Isabelle Bruneau interroge M. le ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des finances, chargé du budget, sur la redéfinition programmée du schéma national d'infrastructures de transports liée au plan d'économies budgétaires de l'État. Il a annoncé le 9 juillet 2012 la possibilité de différer ou d'abandonner certains projets de LGV inscrits dans ce schéma et pour lesquels ont été engagés des études préliminaires déjà bien avancées. Aussi, l'un de ces projets-phares, le projet de LGV Paris-Orléans-Clermont-Ferrand-Lyon (POCL) dont la pertinence a été démontrée par les choix stratégiques pour la desserte combinée des quatre régions Auvergne, Bourgogne, Centre et Limousin par la grande vitesse ferroviaire satisfont à trois critères : le doublement, urgent, de la ligne à grande vitesse Paris-Lyon, un aménagement équilibré du territoire, et la rentabilité de ce projet. Le 3 octobre 2012, une nouvelle convention a été signée entre l'État, Réseau ferré de France et les cinq régions concernées (Auvergne, Bourgogne, Rhône-Alpes, Île-de-France et Centre) afin de lancer une nouvelle étape d'environ un an, au cours de laquelle les études et la concertation permettront d'affiner le scénario final entre les deux parcours retenus (sur quatre initialement) selon les extraits de la délibération de Réseau ferré de France publiée mercredi 20 juin 2012. Il est vital pour nos territoires enclavés de bénéficier de cette future ligne LGV, qui en plus d'enrayer le déclin de nos territoires, répond à une logique d'intégration des régions françaises dans le vaste espace que constitue l'Union européenne. C'est pourquoi elle lui demande de préciser les engagements financiers qui seront pris concernant les projets du SNIT pour les LGV en cours d'étude et de conforter l'engagement de l'État pour le projet POCL qui fait consensus auprès de de tous les élus des collectivités concernées par ce projet.